Hommage à ma Grand-Mère Madeleine Bessière et à l’eau qui coule

Pour exprimer ses sentiments rien de mieux que la poésie

Tu as terminé ta vie auprès d’un Olivier, cet arbre qui peut pousser en milieu
aride, à même le caillou, et qui témoigne que la vie peut être têtue.
Quelques semaines avant ton décès m’est venue une ode au vivant en regardant
la Loire, j’aime à penser qu’elle t’était destinée.
Le vivant pour moi, c’est Madeleine et Marcel en bas de chez moi à la Charce,
c’est l’eau des ruisseaux qui y coulent, les fêtes du village, ce sont tes couleurs
sur la toile, tes odeurs de ratatouille, ton regard qui m’accompagne.
Hier tu étais encore là, Madeleine, à contempler les ondulations du Rhône où à
écouter celles des cousins, aujourd’hui c’est à travers nous tous que tu continues
de vibrer, car je suis convaincu que si rien ne se perd, tout se transforme.
Ugo

Coule, Fleuve,
Reine des rondes,
tes remous pleuvent
les veines du monde.

Coule tes sanglots,
crache tes torrents,
tout ce qui chante
et rend vivant.

Ô Fleuve,
mystère des ondes,
transmet ce message
aux deux mondes.

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